Les oiseaux migrateurs et le déplacement, le cheminement, les trajectoires, m’évoquent des jeux de lignes et des pointillés. Ces derniers créent des trames et servent d’habillage par exemple.
La plume, le bec, les pattes sont tous des éléments graphiques intéressants pouvant être stylisés, exacerbés ou caricaturés.
Les dégradés de couleurs signifient les transitions et le passage d’un endroit à un autre, les couleurs choisies représentent selon les espèces, les climats que les oiseaux traversent ou vers lesquels ils vont (d’un pays froid à un pays chaud par exemple).
La nature en elle-même est aussi une source intarissable de formes, de lignes, et de courbes, je pense surtout à la végétation, aux roseaux, aux herbes hautes, qui permettent un contraste, enfermées dans des formes géométriques parfaites, desquelles elles peuvent sortir pour obtenir un rendu dynamique et moins strict.
La protection de la nature et les zones naturelles préservées peuvent, être synonyme de bulles et donc de cercles, et, tout comme je le fais régulièrement, peuvent devenir un motif d’habillage poétique en accumulation ou en intégration dans une forme ou un fond.