Le traitement des eaux usées doit être efficace aujourd'hui comme il l'était hier mais il est aussi nécessaire de préparer et d'anticiper pour l'avenir avec une politique d'amélioration continue et programmée par :

• la mise en oeuvre du schéma directeur d'assainissement et du zonage assainissement collectif / Assainissement Non Collectif. Ces études permettent de définir les besoins de la collectivité en matière d'assainissement (réseaux, ouvrages de traitement… ; création, agrandissement…) et de définir les zones qui sont desservies par les réseaux publics, celles qui seront, à court et moyen terme, équipées d'un réseau et les zones qui resteront en Assainissement Non Collectif ;
• la poursuite des extensions de réseau dans les zones le justifiant et des réhabilitations des anciens réseaux le nécessitant ;
• la poursuite de l'amélioration, de la modernisation, de l'adaptation de nos ouvrages (réseaux, postes de refoulement, unités de traitement…) ;
• etc.

Tous les ans la CARA investit afin d'étendre ou réhabiliter nos réseaux, moderniser ou agran­dir nos ouvrages... Les travaux sont décidés annuellement par le Conseil communautaire après avis de la Commission Assainissement et sur demande des communes.

Programmation 2021

1 854 000 € HTCollecte

4 644 600 € HTRéhabilitation / intercommunalité / stations d'épuration

6 498 600 € HTTotal 2021

• Le schéma directeur d’assainissement validé en juillet 2017 prévoit comme l’une des priorité la lutte contre les eaux parasites. Pour ce faire de nombreux diagnostics de réseaux sont programmés sur toute la CARA.
  Après la réalisation du diagnostic sur L’Éguille‑sur‑Seudre, il y a eu en 2020 la finalisation des études sur Cozes et Mortagne‑sur‑Gironde, la poursuite des diagnostics de réseaux sur Médis, Saint‑Palais‑sur‑Mer (bassin versant de Bernezac) et Vaux‑sur‑Mer (bassin versant de Nauzan) ainsi que le début de l’étude à Saujon.
  En 2021, les études en cours seront poursuivies et finalisées si les conditions le permettent (ex : niveau de la nappe phréatique notamment) et le diagnostic débutera pour le bassin versant de Champ de Foire à Royan.

• Mise en service du réseau collectif dans le bourg de Corme‑Écluse. Pour un coût d’environ 2 millions d’€ HT et après 3 ans d’études et de travaux, les 5 km de réseaux, les 4 postes de refoulement et l’unité de traitement par filtres plantés de roseaux, dimensionnée à 700 Équivalent‑Habitants, ont été mis en service. Ainsi 159 habitations sont désormais raccordables au réseau public d’assainissement.

• Obtention, après enquête publique et avis favorables du commissaire enquêteur, de 2 arrêtés préfectoraux pour le système d’assainissement de Saint‑Palais/Les Mathes : autorisation environnementale et concession d’utilisation du domaine public maritime pour le rejet.

• Participation au projet Obepine (observatoire épidémiologique dans les eaux usées) dans le cadre du suivi de la COVID‑19 avec des analyses réalisées sur les stations de Saint‑Palais‑sur‑Mer, Les Mathes et Saint‑Georges‑de‑Didonne.

• Lancement de l’étude de faisabilité de l’assainissement collectif dans les zones ostréicoles de la rive gauche de La Seudre.

• Le 13 août, orage historique très localisé touchant Saint‑Palais‑sur‑Mer, Vaux‑sur‑Mer et Saint‑Augustin avec des pluies diluviennes (150 mm en cumul mais 86 mm en seulement 27 minutes entre 6h et 7h). Cet orage a provoqué d’importantes inondations avec environ 250 déclarations de sinistres, l’état de catastrophe naturelle reconnue, 180 interventions des pompiers, des campings évacués… Ces inondations ont entrainé la mise en charge de tous les réseaux et le mélange des eaux pluviales et des eaux usées, l’arrêt de certains postes de refoulement dont les armoires électriques se sont retrouvées sous l’eau.
  La station d’épuration a fonctionné normalement pendant toute cette période et n’a pas été à l’origine de pollutions.
  Cet orage a entrainé une pollution inévitable vues les circonstances et a eu un impact fort sur la qualité des eaux notamment les eaux de baignade.